Écriture

L'écriture est un dispositif de représentation graphique d'une langue, au moyen de signes inscrits ou dessinés sur un support, et qui permet l'échange d'informations sans le support de la voix.



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Définitions :

  • Représentation de la parole et de la pensée par des signes graphiques conventionnels (source : pagesperso-orange)
L'écriture
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Domaines :

L'écriture est un dispositif de représentation graphique d'une langue, au moyen de signes inscrits ou dessinés sur un support, et qui permet l'échange d'informations sans le support de la voix.

L'invention de l'écriture sert habituellement à définir la frontière entre la préhistoire et l'histoire.

L'une des premières formes d'écriture attestée est l'écriture cunéiforme de l'Empire Sumérien, aux environs de l'an -3300 avant J. -C. [1].

Histoire de l'écriture

L'écriture existe depuis à peu près 5 300 ans. Elle est apparue sous des formes différentes dans au moins cinq ou six foyers de civilisations maîtrisant de longue date l'agriculture et en plein développement urbain : en Mésopotamie vers -3300, en Égypte vers -3200, à Chypre vers -2200, en Crète vers -1900, en Chine vers -1400 et en Amérique centrale vers -900. Ces écritures ont donné naissance à la quasi totalité des dispositifs graphiques aujourd'hui connus[2].

On attribue à l'écriture les origines suivantes :

Les transactions entre contrées éloignées nécessitèrent la mise en place de contrats. Ces contrats étaient des boules creuses de glaise enfermant des calculi, des petites formes en argile (glaise) symbolisant des nombres sous trois aspects… :

…auxquels étaient additionnées des formes conventionnelles pour désigner les choses échangées. En cas de contestation, la boule sèche sur laquelle on avait apposé son sceau pour contrôle était brisée, et la quantité de calculi et la livraison étaient comparées.

Ces transactions devenant de plus en plus complexes, le dispositif de calculi fut conservé mais, pour se souvenir de la teneur du contrat, en sus des sceaux, des signes furent dessinés sur l'extérieur de la boule de glaise toujours fraîche, afin d'indiquer le contenu de cette boule, tant en quantité (le nombre) qu'en qualité (les choses contractées). Pour ces signes, un bâton assez fin appelé calame était utilisé. Une extrémité du calame était coupé en coin ou en biais, l'autre extrémité étant coupée d'équerre : l'objet permettait ainsi de dessiner un coin, un rond et un cône, représentant ces calculi, et de dessiner les formes conventionnelles.

Empreintes de bâtonnet taillé

Il semble que le dispositif évolua ensuite vers l'utilisation d'une plaque de glaise aplatie dont les deux faces servirent à dessiner (écrire) le contenu du contrat. C'est certainement l'origine de l'écriture cunéiforme (dont le dessin a pour base la forme de coin), la forme ronde et cylindrique étant délaissée.

Une origine différente est envisageable, plus proches des dispositifs qui conduisirent à la création d'autres principes d'écriture. Il s'agirait de procédés issus de symboles religieux et naturalistes possédant plusieurs valeurs, soit idéographique (l'idée est véhiculée par un graphème), soit logographique (un mot entier, désignant un objet concret, est figuré par un seul signe), soit syllabographique (une syllabe est désignée par le graphème), soit purement phonétique (le signe valant un son unique). Il est envisageable, qu'à l'âge du Bronze et au début de l'âge du fer, surtout en Égypte et en Chine, mais également en Crète, un même signe, selon le contexte, pouvait désigner soit une idée, soit un objet, soit une syllabe. Le support d'origine de ces écritures plus abstraites et plus philosophiques n'est pas, contrairement aux cunéiformes, essentiellement l'argile : elle peut se peindre ou se dessiner sur papyrus ou tout autre type de papier ou de peau ; elle peut orner des pans de murs sous forme de sculpture ou de peinture ; elle peut être incisée sur des vases de pierre ou de métal, ou alors des bijoux.

Écriture sur un support papier

Dispositifs d'écriture

Icône de détail Article détaillé : Dispositif d'écriture.

Pour la Crète à l'Age du Bronze, voir Linéaire A, Linéaire B, Hiéroglyphique crétois.

Notes et références

  1. Les grands secrets de l'archéologie, n°5, août 2007
  2. Fabienne Lemarchand, Les Cahiers de Sciences&Vie, n°107, octobre 2008

Bibliographie
  • Calvet (Louis-miruel), (1996), Histoire de l'écriture, Hachette (rééd. de 1998), ISBN 2-01-278887-4
  • James Février, Histoire de l'écriture, Payot
  • Marcel Cohen et Jérôme Peignot, Histoire et Art de l'Écriture, Bouquins, Robert Laffont, ISBN 2-221-10225-8
  • La Marle (Hubert), L'aventure de l'alphabet : les écritures cursives et linéaires du Proche-Orient et de l'Europe du Sud-Est à l'Age du Bronze, Geuthner, 2002
  • Daniels (Peter T. ), Bright (William) (1996), The World's Writing Systems, Oxford University Press, ISBN 0195079930.
  • "Histoire de l'écriture, de l'idéogramme au multimédia", Flammarion, 2001, traduction anglaise 2002, édition arabe Bibliotheca Alexandrina, 2005, 432 p. 400 ill.

Liens externes

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