Didone
La famille typographique des didones se définit par des empattements rectilignes et des déliés d'une extrême finesse. Leur apparition, à la fin du XVIII e siècle, résultait moins d'un progrès dans l'art des graveurs que dans la naissance d'une...
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- Cette famille forme une transition entre les garaldes et les didones..... A correspondant aux formats administratifs ou de bureautique et des séries B... (source : scribd)
La famille typographique des didones se définit par des empattements rectilignes et des déliés d'une extrême finesse. Leur apparition, à la fin du XVIIIe siècle, résultait moins d'un progrès dans l'art des graveurs que dans la naissance d'une nouvelle qualité de papier vergé, et d'encres à séchage rapide, évitant de faire «baver» les lettres.
Associées dès le règne de Napoléon à une typographie «à la française», les didones furent massivement utilisées en France de 1810 aux années 1950 pour les imprimés réglementaires, les manuels scolaires, et une grande partie de l'édition scientifique. Mais à la faveur de la bureautique, l'emploi de cette famille de polices a beaucoup régressé, même en France : une des principales causes est probablement la résolution trop faible des écrans d'ordinateur, qui «gomme» ou «aliasse» les déliés.
Se rattachent à la famille des didones les polices suivantes :
- le Didot millimétrique de l'Imprimerie nationale (gravé entre 1811 et 1823 par Firmin Didot)
- le Marcellin-Legrand dit «Bulletin» dessiné pour Monotype
- le Bodoni, légèrement plus gras que les précédents, et qu'on trouve assez fréquemment dans les suites bureautiques
- la fonte computer modern, dessinée par Donald Knuth et livrée avec LaTeX, est presque[1] une didone : de là sa grande beauté une fois imprimée.
Notes et références
- ↑ exception faite de la hampe du «t», qui se termine en pointe au lieu d'un plat.
Familles typographiques |
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