Taille-douce

La taille-douce fait allusion à l'ensemble des procédés de gravure en creux : burin, pointe sèche, eau-forte, aquatinte, manière noire.



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Imprimerie - Philatélie - Typographie - Gravure

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Définitions :

  • Gravure sur cuivre exécutée essentiellement au burin; Estampe tirée sur une planche gravée de cette manière (source : fr.wiktionary)
  • gravure. Présence d'une cuvette (cuvette : différence de niveau dans le papier occasionnée par le passage sous la presse, mais fréquemment non... (source : culture.gouv)
  • Nom donné à la gravure en creux. Ce terme s'applique généralement à la fois à l'eau forte et au burin.... (source : artiste.free)
Technologies
Sceau-cylindre 4100-2500 av. J. -C.
Disque de Phaistos 1850–1400 av. J. -C.
Xylographie 200 ap. J. -C.
Typographie 1450
Taille-douce années 1430
Imprimerie 1439
Lithographe 1796
Chromolithographie 1837
Presse rotative 1843
Flexographie années 1890
Impression offset 1903
Sérigraphie 1907
Sublimation 1957
Photocopieur années 1960
années 1960
Imprimante laser 1969
1970
Imprimante thermique
Jet d'encre 1976
1993
Impression 3D

La taille-douce fait allusion à l'ensemble des procédés de gravure en creux : burin, pointe sèche, eau-forte, aquatinte, manière noire. Son nom viendrait de deux parties du procédé[1]. La taille est le creux que créer le graveur avec un burin sur une plaque de métal doux[2].

La grande précision de dessin permise par cette technique l'a spécifiquement conçue pour la fabrication des billets de banque et des timbres-poste.

Histoire

Maso Finiguerra (1426-1464), orfèvre et graveur florentin qui s'est distingué par son usage du niellage, serait l'inventeur du principe de la taille-douce par le contrôle de son travail de gravure par le transfert de noir de fumée sur un tissu.

La taille-douce voit son essor lié à l'imprimerie ainsi qu'à l'utilisation du papier. Dès 1488, Michelet Topie de Pymont, actif à Lyon, imprime un Voyage de Breydenbach qui pour la première fois en France est illustré de gravures en taille-douce[3].

Icône de détail Article détaillé : Gravure.

En philatélie, la plus célèbre utilisation de la taille-douce est le Penny Black, premier timbre-poste émis en Grande-Bretagne. Elle fut choisie en dépit de son coût car la précision des tailles rend les timbres et les billets en taille-douce impossibles à reproduire précisément.

En France, la taille-douce a commencé à être utilisée à partir de 1928, pour les timbres grand-format de la Caisse d'amortissement puis pour ceux de la série touristique de 1930-31.

Procédés

Icône de détail Articles détaillés : burin, pointe sèche, eau-forte, aquatinte et manière noire.

Pour imprimer le dessin, le poinçon est enduit d'encre, le surplus est essuyé à la tarlatane puis au papier de soie et enfin avec la paume de la main préalablement enduite d'un peu de blanc d'Espagne. Il ne reste de l'encre que dans les tailles (les creux). Une feuille humidifiée est appliquée sur le poinçon puis pressée avec une presse à taille-douce.

Après avoir durci les poinçons obtenus par la molette, ils permettent de reproduire selon les mêmes opérations des dizaines de poinçons qui seront organisés en planches ou en cylindres. Une fois ces derniers confectionnés, l'impression débute.

On remarque que par la reproduction par deux fois du poinçon original pour obtenir les poinçons de planches, l'image gravée originellement à l'envers est imprimée à l'endroit sur le timbre.

Les poinçons en métal s'usent progressivement et doivent être régulièrement remplacés, en particulier dans l'impression des timbres en grand nombre. Il arrive que l'usure d'une planche de poinçons ne soit pas remarquée à temps et que des défauts s'impriment sur un ou plusieurs timbres de la planche finale.

Les philatélistes parlent de variétés pour ces timbres un peu différents des autres. Ils peuvent être particulièrement recherchés selon le côté spectaculaire du défaut et leur rareté.

Par contre, si la différence n'est pas accidentelle, mais est due à une différence systématique entre deux jeux de poinçons secondaires (ceux issus du poinçon original), les collectionneurs parlent de types dans la mesure où il y a deux dessins différents existants pour un timbre. Leur valeur philatélique, cette fois-ci, va dépendre du souci du collectionneur de distinguer l'ensemble des aléas du processus d'impression et du nombre de timbres tirés des différents types.

Bibliographie
  • A. Béguin : Dictionnaire technique de l'estampe, Bruxelles, 1977.
  • A. M. Villon : Nouveau manuel complet du graveur, paris, 1884.
  • Berthiau et Boitard : Nouveau manuel complet de l'imprimerie en taille-douce, Paris, s. d.
  • C. G. Kerouan : Les procédés de gravure, Paris, s. d.
  • A. Bosse : Traité ds manières de gravure en taille-douce, Paris, 1645
  • G. Profit : Procédés élémentaires de gravure sur cuivre, Paris, s. d.
  • Timbres magazine n°48, juillet-août 2004.

Notes

  1. «le nom se rattache à l'ancienne signification du procédé d'orfèvrerie : travaillé au burin» André Béguin
  2. définir ce qu'est un métal doux : une pointe sèche sur acier est de la taille douce.
  3. La diffusion de l'imprimerie

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